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L’histoire commence dans le Var, mais cela pourrait être partout en PACA.

La Provence possède des particularités qui ont un impact direct sur la manière dont les professionnels de l’assainissement travaillent :

  • D’importantes surfaces boisées ;

  • De nombreux secteurs desservis par un réseau secondaire tortueux et étroit ;

  • La pression foncière qui pousse à construire toujours plus loin dans les collines, toujours plus à l’écart dans la forêt avec des chemins d’accès privés en dénivelé et très étroits. De nombreux particuliers ne sont donc pas raccordés au tout-à-l’égout.

 

Ces 3 facteurs obligent à abaisser considérablement le périmètre de rentabilité d’un camion d'assainissement (environ 25 km pour le Var) par rapport au lieu de pompage.

 

Or en 2002, le constat est saisissant : pour tout le département du Var, il n'existe que 2 solutions de traitement de matières de vidange : Fréjus et La Garde.

Solution dépotage Var en 2002

Cette absence d’organisation pour l’élimination des matières de vidange sur le département avait alors de graves conséquences :

 

  • Impossibilité de respecter la règlementation notamment  l'Art 6 de l'arrêté du 06 mai 1996 puisque la préfecture n'a jamais rédigé son plan départemental d'élimination des matières de vidange.

  • Injonctions contradictoires de la règlementation : le particulier non raccordable à l'assainissement collectif a obligation de disposer d'un ANC, qu'il a l'obligation de faire entretenir par un vidangeur, qui a lui même l'obligation de vider son camion en centre agréé. Or ces centres n'existent pas !

  • Les vidangeurs, ainsi condamnés aux dépotages sauvages, ne peuvent faire supporter le coût du traitement au détenteur du déchet = le particulier propriétaire de la fosse septique. La collectivité traite donc la pollution gratuitement au lieu de rentabiliser une installation de dépotage.

Par ailleurs cela créait également :

  • Un problème de distorsion de concurrence: entre les professionnels de l’une des 2 zones équipées, obligés d'aller en station et de payer le traitement, et les autres pour qui le traitement n’avait aucun coût.

 

  • Un problème d’image de la profession : les dépotages sauvages dans les réseaux d’assainissement collectifs relatés par la presse, véhiculaient une mauvaise image de la profession.

 

2003 - Les professionnels de l'assainissement du Var décident de se regrouper en un GIE et d'êtres actifs pour l’ensemble de la profession varoise.

 

Le GIE GVA est donc créé pour faire émerger ces fameuses aires de dépotage. Pour cela, il porte un diagnostic territorial précis puis démarche les collectivités avec des solutions techniques et financières. Puis il accompagne toutes les phases : avis sur les projets + suivis des chantiers + tests de l'ouvrage. Enfin, il devient le signataire des conventions de dépotage pour l’ensemble de ses adhérents.

 

Conscient des enjeux à la fois environnementaux, sociaux et économiques à traiter, une politique de développement durable a rapidement été mise en place. Elle se concrétisera  en juin 2003 par la labellisation « Projet Développement Durable » accordée par le Ministère de l’Environnement.

 

Le succès et l’attractivité des actions du GIE GVA ont poussés les entreprises du 13 et du 06 à rejoindre le GIE GVA, élargissant son périmètre initial du Var.

Concrètement, le GIE a permis à ses entreprises :

  1. de pouvoir enfin travailler dans le respect de la règlementation ;

  2. de réduire les distances de  transport des déchets ;

  3. de ne pas disparaitre pour les plus petites d’entre grâce à sa puissance de représentation et de négociation face à des exploitant parfois en conflit d’intérêts.

 

Aujourd’hui, la structuration du GIE GVA a permis le déploiement d’autres services et ainsi de répondre aux autres problématiques communes. Le GIE c’est aujourd’hui :

  • Une centrale d’achat : achats groupés traitement, d’EPI, …

  • Un centre de veille juridique : Les obligations : mémos et recherche juridiques ;

  • Un guichet unique assurant la communication avec les administrations et les collectivités,

  • Un organe représentatif national : présidence du collège société de services au sein d’un syndicat professionnel ATEP

 

Les entreprises adhérentes ont donc créées un véritable outil au service de leur profession. Efficace et réactif, il s’adapte aux nouvelles problématiques (agrément de la profession) ainsi qu’aux nouveaux déchets : graisses, médias filtrants souillés etc.

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